ANNIE TOUPIN • BLOG VOYAGE • 20 AVRIL
Quelques semaines avant notre départ, on a commencé à magasiner les voyages. Mon idéal, c’était de retourner au Mexique, une destination que je connais bien et que j’adore. Mais bon, les circonstances ont fait qu’on s’est tournés vers Cuba. Je t’avoue que ça m’inquiétait un peu, surtout à cause de notre budget serré et de l’incertitude concernant l’hôtel. La dame de l’agence de voyage nous avait tellement vanté l’hôtel que ça nous a finalement convaincus, malgré mes réticences initiales. Ça faisait deux ans que je n’avais pas voyagé, et l’idée de reprendre l’avion me stressait un peu. Et en plus, Cuba, c’était pas une destination qui m’attirait particulièrement. Mais bon, on a décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure avec enthousiasme.
8 avril 2012 : Départ vers l'inconnu
Aujourd'hui on a quitté notre chez nous en Mauricie vers la fin de l’après-midi, la voiture était remplie d’excitation, de bagages et de discussions sur nos attentes et nos plans pour le voyage. Pendant le trajet vers Montréal, on sentait déjà une certaine nervosité mêlée à l’excitation. L’air printanier était frais, mais nos esprits étaient déjà en mode tropical. La route nous paraissait moins longue avec l’anticipation du voyage.
Nous sommes arrivés l’hôtel Days Inn près de l’aéroport (que j'avais réservé il y a quelques jours), un peu avant le souper, on a tout de suite senti cette odeur de propre typique des hôtels. Une fois installés dans notre chambre, on a décidé de souper directement à l’hôtel. Le repas était simple mais agréable, avec des saveurs familières qui nous ont rassurés avant le grand départ. Le goût salé et légèrement gras des frites, associé à la douceur du poulet grillé, m'apportait un certain réconfort! Tout en mangeant, je ressentais une légère nervosité à l’idée de reprendre l’avion le lendemain, mais j’essayais de rester positive et optimiste. De retour à la chambre, on a préparé nos affaires pour le lendemain et essayé de dormir malgré l’excitation et les appréhensions. L’odeur fraîche des draps et le ronronnement apaisant de la climatisation m’ont aidée à trouver le sommeil.
9 avril 2012 : Premier jour à Cuba
On s’est réveillés tôt ce matin, prêts pour l’aventure. Après un petit déjeuner rapide à l’aéroport de Montréal, on a embarqué sur notre vol WestJet. Le vol s’est déroulé parfaitement, avec un service excellent à bord. On sentait une légère odeur de café et de biscuits qui se mélangeait à celle de la climatisation de l’avion. Le goût sucré du jus d’orange servi pendant le vol m’a rappelé les petits déjeuners de mon enfance.
L’atterrissage à l’aéroport de Holguín a été marqué par une descente directement sur le tarmac via des escaliers, une expérience bien différente de mon précédent voyage à Cancún. La chaleur tropicale nous a frappés immédiatement en sortant de l’avion, et une brise chaude transportait des odeurs de végétation et d’humidité. L’air était épais et humide, chargé de l’odeur des fleurs tropicales et de la terre mouillée.
Le transport entre l’aéroport et l’hôtel a été long et peu confortable, sans aucune consommation offerte à bord. On ressentait chaque bosse sur la route, et l’air chaud s’infiltrait par les fenêtres mal fermées du bus. À notre arrivée, j’ai été immédiatement déçue par la simplicité et le caractère basique de l’hôtel. L’accueil à la réception a été long et ordinaire, sans ce petit plus qui fait sentir les gens spéciaux. L’odeur de l’humidité et des produits de nettoyage agressait mes narines. On nous a remis les clés de notre chambre, et nous sommes allés installer nos affaires. Malgré ma déception initiale, je tentais de rester positive, en me disant que les plages sauraient me subjuguer.
Après nous être installés, nous avons fait un tour rapide de l’hôtel et avons soupé au buffet. J’ai eu beaucoup de difficulté à trouver un repas à mon goût, et j’ai finalement opté pour des pâtes, une valeur sûre. Le buffet offrait des odeurs mélangées de plats variés, mais rien ne semblait appétissant. L’odeur fade des sauces et la vue des plats peu appétissants ne m’encourageaient pas. Après le souper, nous avons pris des photos sur le toit de l’hôtel, profitant de la vue malgré le manque d’éclat de l’endroit. Ensuite, nous sommes retournés dans notre chambre pour dormir. La chambre est décevante : pas de frigo, un lit inconfortable où nous sentons tous les ressorts, et des voisins bruyants qui je crois vont faire du bruit toute la nuit. Malgré tout, j’essaye de rester optimiste pour le reste du séjour! À suivre demain...
10 avril 2012 : Premières impressions mitigées
On s’est levés tôt ce matin parce qu’on entendait les femmes de ménage dans le passage, comme si elles étaient dans la chambre. Le bruit des chariots et des conversations animées résonnait dans le couloir. On est allés à la réception pour voir si on pouvait avoir un frigo dans la chambre, mais on nous a répondu que non. Bien déçus, on s’est rendus au buffet déjeuner. Encore une fois, je ne trouvais rien à mon goût, donc j’ai décidé de manger une omelette aux légumes même si ce n’est pas vraiment mon truc. L’odeur des œufs et des légumes sautés était agréable, mais le goût ne me satisfaisait pas. Chaque bouchée était une lutte entre la faim et le manque d’appétit pour ce qui était proposé.
Pendant la journée, on a fait le tour des installations et passé un peu de temps à la plage. La plage était publique, donc il y avait beaucoup de Cubains qui prenaient possession de l’endroit. On pouvait entendre les rires et les conversations en espagnol tout autour. Les voix et les éclats de rire se mêlaient au bruit des vagues, créant une cacophonie presque assourdissante. Il y avait plein de plateaux de calcaire partout autour, et la mer n’était pas de la couleur à laquelle je m’attendais. J’étais vraiment déçue de l’endroit. La vue des rochers blancs émergeant de l’eau trouble ne faisait qu’ajouter à ma frustration. Mais bon, on a passé une partie de l’après-midi à prendre des photos et on s’est dit que ce serait notre dernier voyage pour un bout de temps, vu que j’étais enceinte de 5 mois. Alors, on se disait qu’il fallait en profiter malgré tout.
Pendant la journée, j’ai eu envie de prendre un daiquiri aux fraises, mais ils ne servaient aucune boisson slush sur le resort! Rien pour m’encourager, disons. En allant se changer pour souper, on s’est rendu compte que la climatisation ne fonctionnait plus. L’air dans la chambre était étouffant, et on n’avait pas envie de passer encore une autre nuit comme la veille. La chaleur humide de la chambre rendait l’atmosphère presque suffocante. Alors on a demandé à changer de chambre. On nous a dit que ce serait possible le lendemain matin.
Donc, on a soupé au buffet. Encore une fois, j’ai mangé des pâtes. Le goût fade des pâtes et la texture caoutchouteuse ne faisaient que renforcer ma lassitude. Après le souper, on a passé la soirée dehors à écouter un band cubain chanter. Les musiciens étaient talentueux, et la musique était entraînante. Les rythmes enjoués et les mélodies entraînantes étaient un baume pour nos esprits fatigués. C’était plaisant, il faisait chaud et la brise marine était bonne. L’odeur salée de l’océan et la douceur de la brise rendaient la soirée presque agréable. Maintenant, nous sommes de retour à la chambre et je vais tenter de dormir, vraiment hâte de voir si nous pourrons changer de chambre demain matin!
11 avril 2012 : Changement de chambre, espoir renouvelé
À notre lever ce matin, il faisait beau et le ciel était d’un bleu éclatant, ce qui me donnait un peu d’espoir pour la journée. Nous sommes allés à la réception pour changer de chambre. Après avoir attendu longtemps après une employée, elle nous a apporte à une chambre qui aurait pu être la nôtre, mais en visitant je me suis rendu compte que de l’eau coulait du plafond. C’était vraiment la cerise sur le sundae ! Donc j'ai demandé à changer de chambre encore une fois. Finalement, elle nous a apporte dans une section avec vue sur la mer. La chambre est vraiment propre avec un frigo et un lit confortable, donc ce sera cette chambre la nôtre jusqu’à la fin du séjour. L’odeur de l’eau de mer et le bruit apaisant des vagues me donnent enfin un sentiment de détente.
Après avoir transféré nos bagages, on s'est changé pour aller dîner. Le buffet offre une vue magnifique sur les jardins de l’hôtel, ce qui rend le repas plus agréable. Les couleurs vives des fleurs tropicales et le vert éclatant des palmiers apportent une touche de joie. Après le dîner
,nous sommes allés un peu à la piscine où l’eau était rafraîchissante, puis un peu à la plage. Le sable fin et l’odeur salée de l’océan étaient apaisants, même si l’eau n’est pas aussi turquoise que je l’avais espéré. On à décidé de regarder pour prendre une excursion.
Finalement, une dame nous a convaincus de ne pas aller en catamaran car la veille, elle a payé pour rien et n’a pas pu aller nager hors du catamaran à cause des nombreuses méduses. On s'est dit que c’est mieux de changer de plan et de trouver autre chose à faire.
Pour souper, on a découvert le petit snack de la piscine qui sert de la poutine avec du fromage râpé et des sandwichs ham and cheese, ce qui était parfait pour moi. Le goût du fromage fondu et des frites croustillantes était réconfortant après les déceptions des jours précédents.
De retour à la chambre, il se mis à pleuvoir des cordes, la pluie frappant fort contre les fenêtres. On a finalement de passé la soirée devant la télé, profitant du confort de notre nouveau lit. Le bruit apaisant de la pluie nous aide à nous détendre, et c’est un repos bien mérité dans un lit confortable. Pour la première fois depuis notre arrivée, je me sens vraiment détendue et prête à profiter du reste de notre séjour.
12 avril 2012 : Une journée de pluie
On s'est réveillé lentement ce matin, bercés par le bruit continu de la pluie qui tombe. Disons que ce réveil était super décevant pour moi, surtout qu’on en est déjà à notre quatrième journée et j’avais vraiment envie de profiter du soleil cubain. En nous préparant pour aller déjeuner, nous avons exprimé notre mécontentement entre nous. La situation commence à peser.
Nous sommes partis pour aller déjeuner au buffet, mais en arrivant dans le corridor, l’entrée du buffet était carrément inondée. L’eau s’accumulait partout, rendant l’accès difficile. On nous a dirigé vers une autre section pour prendre notre déjeuner. Tannée de manger des omelettes aux légumes à chaque matin, j'ai décidé de me faire un sandwich avec du pain baguette et des viandes froides. C’était simple, mais ça a fait changement et ça m'a remonte un peu le moral.
La pluie ne s’arrêtait pas, donc après le déjeuner, nous sommes retourné à la chambre pour regarder la télé. Nous sommes tombé sur des émissions spéciales sur le Titanic, ce qui est un peu ironique vu la météo, mais au moins c’était intéressant. Par chance, nous avons une chaîne en français, ce qui a rendu la journée un peu plus agréable.
La journée s'est déroulée pas mal ainsi. On est sorti juste pour aller diner et souper au buffet. Le bruit de la pluie qui tombait à continué de nous accompagner tout au long de la journée. Maintenant j'imagine qu'on va finir par s’endormir devant la télé, bercés par le son apaisant de la pluie. Malgré la météo décevante, on essaie de rester positifs et de profiter du confort de notre nouvelle chambre.
13 avril 2012 : Espoir et déception
Ce matin au réveil, nous n'entendions plus la pluie. Un brin d'espoir est né en nous, croyant voir un soleil radieux en ouvrant les rideaux... mais non, un ciel gris foncé et beaucoup de vent nous ont accueillis. C'est en manches longues que nous nous sommes rendus au buffet déjeuner, qui ce matin était ouvert dans son emplacement initial.
En arrivant, une file de fourmis partait de la porte d’entrée jusqu’au plat de pâtisseries. Une femme s'est plaint aux employés, mais personne n'a rien fait. Honnêtement, je suis écœurée. Le buffet me semble de plus en plus rebutant avec chaque jour qui passe.
Après le déjeuner, nous avons décidé de se promener un peu sur le resort, question de ne pas rester enfermés dans la chambre. La marche dans l'air frais et venteux nous a changé les idées, même si la météo restait déprimante. Au détour d'un chemin, nous sommes tombé sur un petit resto payant près de la plage qui sert des pizzas. Finalement, nous avons décidé d’y dîner. La pizza était chaude et savoureuse, un changement bienvenu après les repas monotones du buffet.
Le reste de la journée à été assez monotone. On a passé du temps à lire, regarder la télé et espérer une éclaircie. Pour le souper, nous sommes montés au buffet du deuxième étage. Là, certaines vitres ont été brisées par le vent, ça ajoutait une ambiance encore plus morose à notre soirée.
Nous ne sommes vraiment pas encouragés pour la suite du voyage, surtout qu'il ne reste que très peu de jours. On essaie de se remonter le moral, mais les conditions ne sont pas en notre faveur. Ce séjour à Cuba s'annonce être une expérience bien différente de ce que nous avions espéré, et le retour à la maison commence à se faire attendre.
14 avril 2012 : Un jour ensoleillé
Ce matin, nous avons eu droit à un soleil radieux! Avec notre maillot sous nos vêtements, nous sommes allés déjeuner au buffet avec le bonheur de se dire que nous irions passer la journée à la plage. Le déjeuner a été rapide au buffet monotone de tous les jours et ensuite, direction la plage.
Mais quelle déception! La plage avait totalement disparue. La plupart des sections de plage laissaient apparaître des armatures d’acier servant à retenir le sable, mais visiblement, ça n’a pas fonctionné. Le bord de la mer était brun, brouillé, et plein de méduses de la taille d’un bouchon de bière jonchaient ce qui reste de la plage. La vue était désolante.
On a décidé de se diriger vers la piscine pour la journée et de dîner à la pizzeria payante. Sur le chemin, on a rencontré des petits crabes et des petits lézards qu’on s'est amusé à photographier. Ça a passé le temps et nous a fait sourire malgré tout.
En revenant du restaurant, nous avons vu que des locaux montaient des tables pour faire un marché aux puces devant l’hôtel. Nous y avons passé un peu de temps, en achetant quelques souvenirs et babioles. C'était un petit répit agréable dans cette journée.
De retour à la chambre, nous avons passé un peu de temps à nous reposer avant d'aller souper au snack de la piscine. La nourriture y est simple mais réconfortante. Ensuite, nous sommes revenus à la chambre pour regarder la télé avant de s’endormir. Personnellement, je trouve le voyage plutôt morose et vraiment pas intéressant. Chaque jour apporte son lot de déceptions, et l'envie de rentrer à la maison se fait de plus en plus pressante.
15 avril 2012 : Dernière journée à Cuba
Toujours ensoleillé ce matin à notre réveil, mais toujours la même nourriture au buffet et la même plage sans sable sur le resort! C'est avec une lassitude grandissante que nous avons commencé notre journée. Le son du ventilateur au plafond est le seul bruit qui nous sort de notre torpeur. Après le petit-déjeuner, nous avons décidé de faire un tour dans la petite boutique de souvenirs. En entrant, une odeur de savon artisanal et de bois flotté nous a accueillis. On a achète quelques trucs, des babioles pour se souvenir de ce voyage malgré tout, et nous sommes retourné les porter à la chambre.
Ensuite, on s'est dirigé vers une des plages qui était un peu moins pire. Le bruit des vagues était apaisant, mais la vue toujours décevante. On s'est baigne un peu, mais sans grand enthousiasme. La sensation de l'eau sur notre peau était agréable, mais la mer restait décevante avec ses eaux troubles et ses méduses. Le goût salé de l'eau sur mes lèvres m'a rapellé combien j'avais espéré mieux.
Sérieusement, il n’y a pas un cocktail ici que j’ai envie de boire à part des mojitos. Je suis tannée de la nourriture; les mêmes saveurs insipides jour après jour. Le goût de la lime dans mon mojito est devenu la seule chose que j'attends avec impatience. Je n’ai plus envie de me baigner ni à la plage ni aux piscines. J'ai juste hâte de retourner à la maison et je regrette vraiment notre choix d’hôtel. Le sentiment d'être piégée dans ce lieu devient de plus en plus pesant.
C’est compliqué d’obtenir des devises du pays à l’hôtel, donc nous avons finalement décidé de ne pas réserver d'excursion. Nous avons passé le reste de la journée à errer d’une place à l’autre sur le resort, essayant de tuer le temps. L'odeur des plantes tropicales humides après la pluie est partout, mais elle ne parvient pas à apaiser notre frustration.
Finalement, nous sommes rentrés faire nos valises car nous partons demain matin. La chambre est remplie de l'odeur familière de nos vêtements mélangée à celle du désinfectant. On va se coucher tôt pour être en forme pour le vol de retour. Ce voyage à Cuba a été une série de déceptions et de frustrations, et l'idée de rentrer à la maison n'a jamais été aussi attirante. Le son monotone de la climatisation me berce doucement, j'espère qu'elle m'emportera vers ce sommeil tant mérité.
16 avril 2012 : Retour à la maison
Debout très tôt ce matin, je ressentais une étrange combinaison d'excitation et de soulagement. Le silence de la chambre était seulement troublée par les bruits étouffés de nos valises que nous traînions dans le couloir. Nous avons amèné nos bagages dans le lobby, prêts à partir. Vivement que le long transport inconfortable et monotone vienne nous chercher pour que l’on parte enfin d’ici!
L'attente du bus à été marquée par le bruit constant des moteurs et des conversations en espagnol autour de nous. L'odeur de l'humidité matinale était toujours présente, mais cette fois, elle était mélangée à une légère odeur d'essence. Lorsque le bus est arrivé, nous sommes montés rapidement pour prendre place. Le trajet a été long et peu confortable, mais nous étions tellement impatients de rentrer que cela ne nous a pas trop dérangé.
Tout s'est fait rapidement à l’aéroport. Les formalités étaient simples et efficaces, et avant que nous le sachions, nous étions déjà à bord de notre vol. Le vol s'est déroulé super bien, le son apaisant des moteurs et l’odeur du café servi à bord me rapellaient que nous étions enfin sur le chemin du retour. J'ai regardé par le hublot et je voyais les nuages passer, marquant la fin de cette aventure cubaine.
Nous sommes arrivés en fin d’après-midi à Montréal. L'air frais et familier de l'aéroport de Montréal nous a accueillis, nous apportant une bouffée de soulagement et de confort. Après avoir récupéré nos bagages, nous avons décidons de nous offrir un repas au McDonald’s. L'odeur des frites et des hamburgers était incroyablement réconfortante après tant de jours de nourriture monotone. Le goût salé et gras de la nourriture rapide était exactement ce dont j'avais besoin.
Finalement, nous avons filé à la maison, le bruit familier de notre voiture roulant sur l'asphalte nous rassurait encore plus. En arrivant chez nous, l'odeur de notre maison, la sensation familière de nos meubles , les bras de mes enfants et le calme de notre espace personnel nous a enveloppé. Je réalise combien mon chez-nous m'a manqué cette fois. Ce voyage à Cuba n'a peut-être pas été ce que j'espérais, mais il m'a fait apprécier encore plus le confort et la chaleur de ma propre maison.
Ce voyage à Cuba du 9 au 16 avril 2012 a été une série de montagnes russes émotionnelles. Malgré les déceptions et les frustrations, il m'a permis de réaliser combien j'apprécie le confort et la familiarité de ma maison. Les défis rencontrés m'ont fait grandir et m'ont donné une perspective différente sur les voyages et les attentes. Bien que Cuba n'ait pas été la destination de mes rêves, cette expérience a renforcé mon amour pour les endroits que je connais et que j'aime. Ce voyage m'a également rappelé l'importance de rester positive et de trouver du bonheur même dans les situations les plus inattendues.
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